Nouveau territoire: Le Bangladesh

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Bangladesh ? Ce nom évoque plutôt catastrophes et histoire mouvementée que 7ème art. Or, son cinéma, peu connu hors du pays présente des films révélateurs d’une culture aux richesses insoupçonnées qui méritent d’être découvertes.

 

Quelques repères

Toutes les conditions sont réunies pour rendre ce pays plat, situé dans le delta de Ganges et un des plus pauvres du monde, extrêmement vulnérable. Avec 10% de ses terres sous le niveau de la mer, régulièrement frappées par les inondations, cyclones et raz-de-marées faisant des centaines de milliers de victimes, il risque même un jour d’être englouti à moitié par la mer. Née deux fois dans le sang, cette partie Est de l’ancien Bengale coupé « à la hache » en deux lors de la partition de l’Inde en 1947, devient un État indépendant en 1972 après la guerre meurtrière menée avec une brutalité rare par l’armée pakistanaise contre les forces pour la libération du pays et la population. Son bilan, trois millions de morts, reste gravé pour toujours dans la mémoire collective des Bangladais.

 

A partir de 1976, l’industrie du cinéma connaît une augmentation spectaculaire du nombre de films produits chaque année passant de 42 à 80 en 2003. Les années 80 voient émerger de nouveaux talents salués par la critique et le public – Morshedul Islam, Tanvir Mokammel, Humayun Ahmed, Abu Sayeed, Alamgir Kabir, Amjad Hussain, Masihuddin Shaker, Sheikh Niyamat Ali, Humayun Ahmed dont certains entrent dans le circuit des festivals internationaux et sont reconnus à l’étranger, comme Tareque Masud, chef de file de cette génération de cinéaste.

 

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